Les cendres d’Angela

  • Souvenir de lecture
  • Titre : Les cendres d’Angela     pulitzer de l’autobiographie
  • Année : 1996
  • Editeur : Belfond
  • Auteur : Franck Mc Court  ( 1930/2009 )
  • Résumé : L’histoire de la famille Mc Court dans l’Irlande des années 30. Francky est un gamin miséreux né d’une mère courage et d’un père dispendieux et alcoolique. De Brooklyn à Limerick les Mc Court vivent dans le dénuement le plus total et Franck, l’un des enfants survivant et le narrateur de cette histoire, tente de subsister et d’échapper à son destin malgré la faim, le froid et un environnement familial des plus déplorable.
  • Mon humble avis : Les cendres d’Angela est, à n’en pas douter, un des bouquins qui aura le plus marqué ma vie de lecteur. Une histoire simple : un gamin catholique irlandais tente de survivre au beau milieu d’une famille pauvre, dans un pays qui connait la famine et la ruine. Un témoignage à la fois digne et terrible, empreint d’une dignité rare et d’une humanité hors du commun. Comment ne pas s’attacher à cet enfant au quotidien funeste qui malgré les difficultés de sa vie miséreuse garde une lucidité et une envie de vivre en tout point admirable ? Deux décennies après la lecture de ce petit bijou j’en garde un souvenir ému, ébloui par tant de courage et de résilience. Les cendres d’Angela ne tombe jamais dans le pathos ou le misérabilisme, Mc Court décrit son quotidien avec décence, simplicité mais aussi une bonne dose d’humour et l’on suit les pérégrinations de cet enfant avec un plaisir indicible. Mc Court n’est peut-être pas un auteur au style flamboyant ( c’est le moins que l’on puisse dire et cela sera confirmé par ses romans suivants d’une qualité moindre ) mais la force de son histoire personnelle, la description de l’intérieur d’une famille déchirée emporte tout et font de ce témoignage un objet unique et très émouvant. L’absence de rancoeur est également une des caractéristiques de ce texte, Mc Court dépeint sa famille avec bienveillance et respect malgré l’alcoolisme de son père et la violence de son frère. Un exemple vous dis-je ! Une leçon de vie qui, à mon humble avis, ne peut que marquer le lecteur d’une trace indélébile et des noms tels que Malachy, Angela ou Cuchulainn resteront gravés longtemps dans votre mémoire si vous avez la chance de ne pas avoir lu ce roman simple et bouleversant.
  • J’achète ? : Oui évidemment et tu m’en diras des nouvelles….

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28 commentaires

  1. Au départ, j’avais beaucoup aimé ce livre, émouvant et vrai. Le lecteur en apprend beaucoup sur le conflit irlandais qui a tant marqué l’histoire du pays et la misère de cette époque. Mais j’ai quand même développé des réserves, à tête reposée, parce que le roman recourt au pathos à un niveau que j’ai trouvé excessif et qui dessert son propos.

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  2. Quand on parvient à ne pas avoir de rancoeur malgré la souffrance endurée, c’est énorme et pas toujours simple, mais « on ne peut pas commencer le mrochain chapitre de sa vie, si on relit sans cesse le dernier »….

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  3. Je l’ai lu il y a plus de 15 ans et je me souviens encore de l’ambiance du roman, des personnages touchants dans l’Irlande ouvière. Magistral ! J’ai également lu le 2ème tome mais pas le 3ème. À lire !

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  4. Le livre est depuis longtemps dans la bibliothèque et je le conseille sans l’avoir lu. Je suis tombé sur le film un jour et il m’a donné envie de lire le livre. D’autant que je viens également de regarder la série « Rebellion » qui donne un autre point de vue. Je trouve ça formidable que les autobiographies mais aussi les romans nous permettent de mieux comprendre des événements historiques et les situations qui ont été vraies dont on ne nous a jamais parlé à l’école. Et nous amènent à nous renseigner un peu plus sur ce qu’il en a vraiment été. Voilà pourquoi j’aime les romans historiques (ps tu aurais du faire un lien de ton dernier article à celui-ci je n’ai pas eu de mal à le trouver mais quand même) Et je suis d’accord pour dire que s’apitoyer sur le malheur de gens qui n’en ont pas vraiment (même si pour eux c’est vraiment horrible) est pour moi une perte de temps en lecture… je préfère lire l’histoire de la top model Waris Dirie « fleur du désert » (encore un livre que je n’ai pas lu mais vu en film) qui en devenant célèbre nous a ouvert les yeux sur l’excision féminine

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