- Titre : Si proche si loin
- Année : 2017
- Editeur : Slatkine et cie
- Auteur : Nina george
- Résumé : Ils sont trois. Trois narrateurs qui se retrouvent à l'unité de réanimation d'un grand centre hospitalier londonien. Sam est un enfant surdoué atteint de synesthésie, son père Henri qu'il n'a jamais rencontré et Eddie, l'amour impossible et perdu d'Henri. Chacun raconte son histoire, cette rencontre improbable aux frontières de l'inconscient.
- Mon humble avis : Parfois certaines lectures se révèlent être des petits miracles. Ce si proche si loin fera définitivement partie de cette catégorie trop rare dans la vie d'un lecteur compulsif. Quand je reçus cet ouvrage des éditions Slatkine et cie j'avoue que l'enfantine et, à mon humble avis, peu commerciale image de couverture et le résumé en quatrième de couverture ne me motivait pas plus que ça. Et puis la lecture. Au bout de dix pages je sus que je ne pourrais lâcher ce roman jusqu'à son terme. Le style de Nina George est fluide, efficace mais brillant, il va droit au coeur et ne s'embarrasse pas de circonvolutions inutiles. Les personnages , et en particulier le petit Sam, sont extrêmement attachants et humains, il se dégage de ce texte une vraie émotion, Nina George nous parle de nos vies car les thèmes évoqués sont universels : relations familiales, perte d'un être cher, passage à l'âge adulte. Si loin si proche est un excellent roman, de ceux qu'on ne peux plus lâcher, un texte jamais ennuyeux, aux frontières de la vie et de la mort, un texte intelligent, et empathique qui donne envie de serrer ses proches dans ses bras, de redonner aux relations humaines leur juste place. Tout cela avec simplicité, un peu d'humour et un talent certain de l'auteur pour la description des sentiments et des relations qui lient les êtres. C'est joli, parfois abstrait lorsqu'il s'agit des rêves d'Henri qui se bat entre la vie et la mort, mais toujours sincère et encore une fois terriblement addictif. Je crois que c'est ce qui m'a tant plus dans ce roman au thème improbable mais qui s'est révélé être une vraie bonne surprise. Je ne pouvais achever cette chronique sans vous dire quelques mots sur Sam, cet enfant surdoué, synesthète et tellement attachant. Ceux qui ont eu la chance de lire le fabuleux extrêmement fort et incroyablement près du génial Jonathan Safran Foer auront peut-être trouvé comme moi quelques analogies entre Sam et Oskar Schell, deux enfants géniaux à leur façon mais surtout deux personnages qui resteront gravés dans ma mémoire de lecteur. Evidemment la comparaison est très flatteuse pour Nina George mais elle m'a poursuivi tout au long de cette lecture et rien que pour cela, je ne peux que m'incliner devant la qualité de cet ouvrage. Bravo Mme George.
- J'achète ? : Oui, tu oublies que la couverture est moche et tu fais confiance à Slatkine, un éditeur capable de découvrir de véritables perles comme celle que nous évoquons dans cette chronique aujourd'hui.
Bonjour
Merci pour cet avis, je vais essayer de trouver ce livre qui a l’air intéressant
Bonne journée
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Hello , Très intéressant je confirme ! Merci. Franck
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Quel merveilleux article ! Allez zou, je l’inscris dans ma PAL… merci Franck 😉
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Merci à toi Kirsteen. Une fois de plus ….
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Wow, que j’aime cette critique !!
Un livre que je vais ajouter à ma liste d’achat, merci Franck !!
Bon dimanche 🙂
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Merci et j espère que tu ne seras pas déçue ! Franck
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Très tentée, une nouvelle fois. Je me le note et, vais certainement finir par le commander à ma librairie habituelle
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Je vais en commander un c certain.
Ne manquerais pas de vous dire l’intérêt que j’y ais porté.
Bien à vous.
Véronique
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avec grand plaisir Véronique , en espérant que vous l’apprécierez autant que je l’ai apprécié merci franck
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