Là où chantent les écrevisses

  • Auteur : Delia Owens
  • Titre : Là où chantent les écrevisses
  • Editeur : Seuil
  • Résumé : Depuis sa plus tendre enfance, Kay vit seule et recluse dans une cabane isolée. En ville, on la surnomme la fille des marais, mais est-elle réellement sauvage et analphabète, comme tous l’imaginent ? La rencontre avec Tate, une jeune homme doux et attentionné, puis avec Chase, la coqueluche du lycée, va transformer sa destinée.
  • Mon humble avis : Quatre millions de lecteurs, best-seller international, presse unanime, voilà un roman né sous une très belle étoile. Un polar au milieu des marais, une nature préservée et les somptueux décors de la Caroline du Nord, il n’en fallait pas plus pour me décider à lire le désormais fameux Là ou chantent les écrevisses. Parfois la déception est à la hauteur de l’attente, pour ce roman ce ne fut pas le cas. J’ai une prédilection pour les romans du sud des Etats-unis et dès les premières pages, j’ai aimé cette ambiance que l’on retrouve notamment chez Twain, Harper Lee ou encore chez Pat Conroy. Delia Owens est zoologue et cela se sent. La faune et la flore de cette région sont sans aucun doute les deux personnages principaux de son roman. Là où chantent les écrevisses est avant tout un bel un hymne à la nature. Et puis il y a Kay, ce personnage farouche, cette jeune sauvageonne qui vit en quasi-autarcie dans un marais qui est à la fois sa protection et sa seule source de subsistance. Kay est belle et sauvage, elle est un mystère pour les jeunes de la ville, une énigme. C’est autour d’elle que va se nouer le drame qui est au coeur de ce roman, le meurtre de Chase Mathews, un jeune fanfaron dont la disparition va mettre la ville en émoi. Vous l’aurez sûrement compris, l’histoire ne brille pas par son originalité ni par la vraisemblance de son enquête, le charme de ce roman réside autre part, plutôt dans l’atmosphère, dans la langueur de ces états du sud, dans les belles descriptions et dans cette nature, sauvage et omniprésente. Un beau roman, encore une fois, et un personnage qui restera dans les mémoires.
  • J’achète ? : Tu n’as clairement pas eu besoin de mon humble avis pour te ruer sur ce titre, et tu as bien fait. Là où chantent les écrevisses est un roman populaire dans le bon sens du terme et ce n’est pas si courant. Chapeau bas, Miss Delia Owens.

19 commentaires

  1. C’est exactement ce que j’ai envie de lire en ce moment. Du bon roman pas prise de tête et de qualité. Merci de l’avoir chroniqué, j’étais complètement passée à côté.
    La bise 🙂

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