Il ne se passe jamais rien ici

Titre : Il ne se passe jamais rien ici

Auteur : Thierry Covolo

Editions : Pneumatiques

Année : 2020

Résumé : Il ne se passe jamais rien ici est un recueil de dix nouvelles où les personnages se retrouvent confrontés à des situations qui les dépassent ou qu’ils n’attendaient pas.

Mon humble avis : Je n’ai pas un penchant naturel pour le format des nouvelles, vous l’aurez sans doute remarqué. Il me semble que le seul recueil de ce type sur lequel je me sois jamais penché sur francksbooks était celui d’un certain…Thierry Covolo, déjà ! Si mes souvenirs sont bons, mes réticences premières avaient été balayés par l’écriture précise et l’ambiance particulière de son recueil nommé : La plus jeune des frères Crimson, dont je garde un excellent souvenir de lecture. La magie allait elle opérer à nouveau ? C’est ce que je vais tenter de vous expliquer dans les lignes suivantes. Tout d’abord, et encore une fois, je vais insister sur le style Covolo, sur ses phrases équilibrées, sur sa grande qualité d’écriture. L’auteur Lyonnais possède un don rare : celui de ne pas en rajouter. Son écriture est riche sans être boursouflée, précise sans être rébarbative. C’est beau, extrêmement agréable à lire et j’ai réellement hâte de découvrir ce que cela pourra donner dans un autre format, celui du roman par exemple. Pour le sujet des nouvelles elle-même, j’avoue une très légère déception. En effet l’ambiance Américaine du premier recueil m’a manqué, ses descriptions du sud des USA, le souffle qui traversait ses histoires, les grands espaces. Il ne se passe jamais rien ici est différent, l’auteur s’autorise une incursion dans l’anticipation et aborde des sujets de société plus actuels, plus graves. Malgré ce bémol, je vous invite ardemment à découvrir Thierry Covolo, en attendant de lire son premier roman qui, j’en suis sûr, sera d’une qualité rare.

J’achète ? : Oui, pour l’auteur, tout simplement. Pour ses nouvelles habitées et pour le plaisir de lire des textes courts mais exigeants. Je recommande particulièrement la nouvelle qui clôt le recueil : Un petit coq rouge où Covolo retrouve cette ambiance américaine qui lui va si bien.

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